Par Bertrand Huchot ND.A.
Longtemps considéré comme un problème psychosomatique par la médicine officielle, la fibromyalgie est récemment reconnue comme un syndrome, un déséquilibre englobant divers symptômes. C’est la présence d’un certains nombre de ces symptômes qui permettra le diagnostic.
Il aura été important d’éliminer auparavant toutes les autres hypothèses de diagnostic. En particulier, la fatigue généralisée étant généralement présente lors de fibromyalgie, il faudra la différencier du syndrome de fatigue chronique. Une douleur diffuse dans le corps devra être constatée pour une durée d’au moins 3 moins et parmi 18 points sensibles identifiés, 11 devront présenter des douleurs à la pression.
Raideurs au lever, état dépressif voir colon irritable sont d’autres symptômes observés.
La femme est 4 fois plus touchée que l’homme.
Il est indispensable d’aborder cette pathologie sous différents aspects. Bien que médicalement parlant les causes soient mal connues, l’approche naturopathique, familière des causes multiples, s’attache à étudier l’être dans sa globalité afin de ne rien laisser au hasard.
Sur le plan purement biochimique, la baisse du taux de sérotonine, un neurotransmetteur, a été mise e évidence dans la fibromyalgie.
La sérotonine a une action tant sur le seuil de tolérance de la douleur que sur la qualité du sommeil. Étant par ailleurs avéré que la sévérité des douleurs est corrélée avec la qualité du sommeil (1), l’emploi du supplément 5’HTP (5’hydroxytryptophane), reconnu pour élevé les taux de sérotonine, est à envisager. La combinaison de ce supplément avec du millepertuis (2) ainsi que du magnésium donnera des résultats supérieurs.
L’emploi d’un multivitamines de haute qualité se justifiera afin d’apporter à l’organisme tous les nutriments nécessaires à une activité cellulaire idéale et, en particulier, une activité anti-inflammatoire otpimale. Les omégas 3 seront encore à mettre en avant. De même pour le curcuma. Tout risque d’inflammation dans les tissus devra être contrôlé au mieux afin de ne pas aggraver les douleurs.
Tout ceci s’accompagnera idéalement d’une alimentation équilibrée et la plus «vivante» possible. Friture (huile végétale hydrogénée), gras animal et produits raffinés sont à bannir.
Certaines crèmes, dont celles à la capsicine, agent actif du cayenne, se sont montrées efficaces.
L’activité physique douce et aérobique, l’étirement, adaptés à chacun, amélioreront les douleurs.
Tout ce qui va favoriser le sommeil sera bénéfique, depuis la qualité de l’environnement jusqu’à l’instauration d’heures de coucher régulières voire la pratique d’une activité relaxante.
L’aspect psycho-émotionnel, voire spirituel, devra lui aussi être pris en considération. Des témoignages de plus en plus nombreux indiquent très clairement le lien entre ce syndrome et des conflits ou souffrances plus ou moins conscientes. L’accompagnement thérapeutique sera à privilégier.
La guérison est possible, même si le challenge peut paraître grand. La maladie vous demande peut-être de changer quelque chose dans votre vie, à commencer par votre regard sur elle…et sur vous.
Bertrand Huchot ND.A.| InfoNaturel.ca | produits naturels
Le 14 mai 2009 | Consultez mon profil pour plus d'information.
Références:
(1) G. Affleck et al., «Sequential Daily Relation of Sleep, Pain Intensity, and Attention to Pain among Women with Fibromyalgia», Pain 68 (1996): 363-8.
(2) K.P. White and M. Harth, «An Analytical Review of 24 Controlled Clinical Trials for Fibromyalgia Syndrome (FMS)», Pain 64 (1996): 211-9.
